Speaker 1: Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette épisode de ‘il I A de la l’actu’. Speaker 2: Salut l’ami(e), ça fait plaisir de te retrouver pour décortiquer un peu ce qui s’est passé aujourd’hui. Speaker 1: Absolument ! Et on commence fort aujourd’hui avec, accrochez-vous, le retour d’un certain Kilmar Abrego Garcia aux États-Unis. Speaker 2: Ah oui, l’immigré salvadorien au cœur d’une sacrée embrouille entre la justice fédérale et l’administration Trump ! C’est le genre d’histoire où tu te dis que la réalité dépasse la fiction. Speaker 1: Complètement ! Rappelons qu’il avait été expulsé en mars avec 250 autres hommes pour “appartenance présumée à un gang vénézuélien”. Présumée, tu as bien entendu. Speaker 2: Oui, et le pire, c’est que l’administration Trump disait être incapable de le ramener alors qu’ils l’avaient renvoyé “par erreur” ! Une erreur de ce calibre, ça met le doute non ? Speaker 1: Exactement ! Et bien, il est de retour aux US, car il doit répondre d’accusations de trafic de migrants. C’est Pam Bondi, la ministre de la justice américaine, qui l’a annoncé. Quand même, quelle situation ! Speaker 2: C’est fou cette histoire. On dirait un scénario de film. Et en parlant de Trump, il est décidément partout aujourd’hui. Il a annoncé de nouvelles discussions commerciales sino-américaines à Londres. Speaker 1: Ah, le classique ! Après les échanges musclés sur Truth Social – son réseau préféré – il rencontre les représentants chinois. C’est la valse des tractations pour trouver un accord entre les deux géants. Speaker 2: Toujours en quête d’un deal, n’est-ce pas ? Mais soyons honnêtes, c’est un peu le feuilleton qui se répète. On verra si ça donne quelque chose cette fois-ci. Speaker 1: On enchaîne avec un sujet géopolitique majeur : le groupe Wagner a quitté le Mali ! Speaker 2: Sérieux ? Je croyais qu’ils étaient là pour de bon ! C’est une grosse nouvelle ça. Speaker 1: Oui, officiellement, ils ont accompli leur mission. Mais ne te réjouis pas trop vite, mon cher ami(e)… ils sont remplacés par Africa Corps, un nouveau dispositif mis en place par le ministère de la défense russe. Speaker 2: Ah, le serpent qui se mord la queue ! Donc la présence russe n’est pas partie, elle a juste changé de nom après la mort de Prigojine. C’est une sorte de rebranding si tu veux. Speaker 1: On peut dire ça. Un rebranding militaire, ni plus ni moins. Et puisque l’on parle des États-Unis, ils ont encore fait parler d’eux en sanctionnant quatre juges de la Cour pénale internationale. Speaker 2: Mais pourquoi ? Encore une histoire de “ingérence” ou de “menace” pour leurs troupes ? Speaker 1: Exactement ! Washington veut interdire à la CPI d’enquêter sur les crimes commis par les forces américaines en Afghanistan et celles d’Israël à Gaza. Ils les accusent d’être “politisées”. Speaker 2: D’accord, donc on soutient le droit international… sauf quand il s’applique à nous. C’est une drôle de conception de la justice. Ça me fait penser un peu au “travel ban” de Trump pour certains pays africains… Speaker 1: Ah oui, cette interdiction d’accès au territoire américain basée sur la proportion de “visa overstay” qui est jugée discriminatoire et raciste par Amnesty International. Une logique “à géométrie variable”. Speaker 2: Variabilité qui, décidément, semble être la règle de pas mal de choses outre-Atlantique ! Et dans un registre un peu plus léger, ou disons… people-politique, tu as vu la dispute entre Donald Trump et Elon Musk ? Speaker 1: Oh là là, un classique ! Le torchon qui brûle entre le “fou” et “l’ingrat”. Un combat de titans avec des accusations et des insultes dignes des meilleurs scénarios hollywoodiens. Speaker 2: On dirait qu’ils ont piqué les dialogues d’une télénovela ! C’est quand même dingue de se disputer publiquement comme ça. Speaker 1: Passons à l’Europe avec une décision qui fait débat en Hongrie : le gouvernement a interdit l’affichage de symboles LGBT+ sur les bâtiments publics. Speaker 2: En pleine Pride de Budapest, en plus ! C’est clairement un geste fort de la part du gouvernement Orban, qui annonce sa “pleine détermination à lutter contre la propagande LGBT+ destinée aux enfants”. Speaker 1: Le ton est donné, en effet. Et une autre nouvelle européenne, aux alentours des Pays-Bas cette fois : des élections anticipées auront lieu le 29 octobre 2025 après la chute du gouvernement. Speaker 2: Encore une coalition qui explose… Le système politique néerlandais est de plus en plus fracturé, j’ai l’impression. Ça devient un peu une habitude en Europe, non ? Speaker 1: En effet. Et pour rester en Europe, quelques brèves économiques. On nous parle d’un nouveau label européen pour l’épargne. Speaker 2: Ah, le fameux “Finance Europe” ! L’objectif est d’orienter l’épargne des ménages européens et surtout le trésor français, qui est conséquent, vers les entreprises de l’UE. Ça va plaire aux épargnants ? Speaker 1: L’idée, c’est d’inciter à l’investissement en actions européennes. On verra si ça marche. Et dans les mauvaises nouvelles économiques, l’industrie du luxe est touchée : LVMH est affecté par la crise du cognac et le trou d’air du champagne. Speaker 2: Oh non, pas le champagne ! C’est la déprime assurée ! Blague à part, après la flambée des coûts de production, c’est au tour des taxes américaines et chinoises de fragiliser la filière. Pas facile d’être riche en ce moment ! Speaker 1: La Chine qui d’ailleurs menace d’imposer des droits de douane de 35% à 39% sur le cognac français le 5 juillet. C’est un sacré coup dur. Speaker 2: On change de sujet. Au Mali, il se passe aussi des choses importantes dans le secteur minier. La junte tente de reprendre la main. Speaker 1: Oui, le gouvernement a retiré les permis de recherche ou d’exploitation à plus de 100 sociétés qui ne respectaient pas leurs obligations. L’or, la bauxite, le graphite… Un secteur sous haute surveillance. Speaker 2: C’est un sacré ménage de printemps ! Et on termine avec une info française : Le maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine, a annoncé sa démission avec effet immédiat. Speaker 1: Après onze ans à la tête de la ville, il explique vouloir “engager cette transition dès maintenant” avant les prochaines municipales. Un au revoir en douceur, apparemment. Speaker 2: Un au revoir qui s’anticipe, c’est assez rare pour être souligné. Et si on passait à l’insolite ? Un rabbin agressé avec une chaise à Neuilly-sur-Seine ! Speaker 1: Oui, le rabbin Elie Lemmel, déjà victime d’agression début juin à Deauville. L’agresseur a été placé en garde à vue, mais l’indignation est grande, le gouvernement parlant de “radicalisation du débat public”. Speaker 2: C’est affligeant. On se demande où on va. Et pour rester dans les infos sur le harcèlement, au procès Ubisoft, les anciens cadres visés ont des justifications assez maladroites… Speaker 1: “Les temps ne sont plus les mêmes”. C’est un peu facile, non ? Des peines allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis ont été requises pour harcèlement sexuel ou moral. Le verdict le 2 juillet. Speaker 2: C’est une affaire importante pour l’industrie du jeu vidéo. On attend la décision. Oh, et Carlos Alcaraz s’est qualifié pour la finale de Roland-Garros ! Speaker 1: Oui, oui ! Après l’abandon de Lorenzo Musetti ! L’Espagnol visera un deuxième titre consécutif. Il s’est même excusé auprès du public pour son match rapide en quarts, en disant “J’ai un travail à faire”. Speaker 2: Un bosseur, c’est bien. Et les taxis nous réservent une forte mobilisation le 11 juin. Speaker 1: Oui, ils sont en colère contre les négociations sur le transport des patients. Ils menacent d’actions, notamment dans les aéroports parisiens. Ça risque de bouchonner. Speaker 2: On est prévenus ! Et parlons d’un sujet qui nous concerne tous… l’IA ! Google a lancé Veo 3, et les vidéos générées sont quasiment impossibles à distinguer des vraies. Speaker 1: C’est fascinant et inquiétant à la fois. Un homme qui saute dans la lave, un bébé fait de bouteilles en plastique… Tout ça généré par IA. Ça interroge sur la notion de réalité et les menaces sur l’information. Speaker 2: C’est clair qu’à l’ère des “fake news”, ça ne va pas arranger les choses. L’avenir est déjà là, et il est super réaliste ! Speaker 1: Eh bien, c’est sur cette note intrigante que nous allons clore cette édition de ‘il I A de l’actu’. Merci d’avoir été avec nous. Speaker 2: Merci à toi pour cette revue de presse complète ! C’était un plaisir. Speaker 1: On se retrouve très vite pour un nouvel épisode ! D’ici là, portez-vous bien et restez informés ! Speaker 2: À très bientôt !